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Alain Lovenberg
Maître-Graveur

La gravure sur armes , métier peu connu, a pourtant une origine très ancienne. Les premiers témoins de l’activité artistique humaine sont des armes en os gravées. Inscrire sa pensée par un trait en creux semble bien être un geste spontané chez l’homme. Qui n’a pas gravé ses initiales sur un arbre, un banc d’école, ou , pire, sur un monument historique ?

Cette disposition particulière, cultivée depuis des milliers d’années, raffinée par des générations d’artisans, le graveur actuel la perpétue.

Métier exigeant, la gravure demande la maîtrise de la matière et de la forme, une habileté qui ne s’acquiert qu’après plusieurs années d’apprentissage, une dizaine au moins. Cela suppose une volonté et une patience, peu courantes de nos jours, ainsi que certaines aptitudes pour le dessin au trait. Pour mieux dire, il faut être doué et assidu, deux qualités qui ne vont pas toujours de pair et, de fait, les bons graveurs sont assez rares. Je parle ici du métier à son plus haut niveau, héritier des méthodes ancestrales et d’un savoir-faire qui remonte à l’Antiquité mais aussi capable de s’adapter aux nouveaux outils et aux nouvelles techniques.

Métier peu connu, disais-je, sauf à Liège dont le passé armurier remonte au XVIème siècle. Patrie des Varin, de Bry, Demarteau, Duvivier et j’en passe, le Pays de Liège a été le berceau de nombreux graveurs de talent appréciés bien au-delà de ses petites frontières.

Né en 1950, dans un petit village des Ardennes belges, aux portes de Liège, c’est tout naturellement que je suis devenu graveur et c’est tout naturellement dans ce village que je pratique mon métier depuis 1972